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PASCO 460

Malgré les cinq heures de décalage entre la capitale argentine et la métropole, on ne pouvait espérer acclimatation plus douce. Pourtant nous avons bel et bien quitté l’été européen pour l’hiver sud-américain : le ciel est d’un bleu immaculé mais la brise ne cesse de nous le rappeler.

Avec ses rue en damier et ses bâtiments construits tout en hauteur, Buenos Aires évoque une ville européenne. La viande que l’on y trouve et le tinto (vin rouge) qui lui est inséparable méritent à eux seuls la traversée de l’océan.

Généreusement invitée par une amie, nous avons été accueillis durant trois nuits dans une collocation atypique au cœur de la ville. Le numéro 460 de la rue Pasco abrite en effet une vingtaine de résidents des quatre coins du monde, dans trois vieilles maisons accolées.

La terrasse commune nous a offert un mémorable asado (barbecue argentins) sur les toits de Buenos Aires. C’est donc avec un petit pincement au cœur que nous avons quitté la ville lundi pour rejoindre l’Equateur.

Après une journée éprouvante de transport (annulation de notre avion qui aurait prit la foudre… puis transit par Santiago et Guyaquin), nous sommes arrivés à Quito, la capitale de l’Equateur agrippé aux montagnes, à 2850 mètres d’altitudes. « La ville la plus dangereuse du Monde », nous avait-on dit deux jours auparavant. La police, dont l’équipement ridiculiserait Robocop, y est en effet omniprésente.

Dans quelques jours nous irons à la rencontre de Nevado Roses, notre première initiative. Nous sommes impatients de visiter cette ferme de roses particulièrement innovante.

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