Le 24 octobre 2009, l’association Agis ta Terre a été heureuse de participer à la journée des associations de la fondation Julienne Dumeste.

Du nom de sa fondatrice, la fondation Julienne Dumeste pour l’innovation sociale et humanitaire a pour objet « dans le respect de la dignité et de la valeur unique de chaque personne et en référence aux valeurs évangéliques, d’apporter une aide personnalisée à tous ceux qui sont moralement, physiquement ou financièrement démunis ».

Elle soutient un certain nombre d’associations agissant dans ces domaines. Tous les ans, elle les réunit au Pavillon de Musique de la Comtesse du Barry à Louveciennes. C’est donc tout naturellement que nous y fûmes conviés.

La journée fut centrée autour d’un débat sur l’innovation sociale que nous fûmes chargés d’introduire.

Nous avons dans un premier temps présenté et expliqué notre démarche, née d’une envie commune de promouvoir une manière différente d’entreprendre. Il existe à travers le monde des organisations utilisant le système économique pour répondre aux enjeux environnementaux et sociaux. L’activité économique devient un outil au service des plus démunis. Ces organisations visent une certaine autonomie financière qui leur permet :

• - D’être entièrement indépendantes (ne dépendre ni de fonds, ni d’organismes, ni des aléas des subventions)
• - D’autofinancer leurs développements et élargir leur champs d’actions
• - De se concentrer pleinement sur leurs objectifs sociaux

Nous avons souhaité aller à la rencontre de ces entrepreneurs qui innovent pour allier autonomie financière et mission sociale. L’innovation est ici au service de l’économique et du social. Nous sommes donc partis à la découverte d’initiatives du continent américain, pour les interviewer et tenter de comprendre leur modèle, que nous avons sélectionnées selon 3 critères :

• - Innovation : le pouvoir de l’idée est essentiel. Plus celle-ci est puissante, plus le changement social sera important et à grande échelle (ex : Microcrédit).
• - Viabilité financières, synonyme d’une certaine performance économique
• - Impact social, ou retombées socio-environnementales positives

Nous avons ensuite présenté deux exemples concrets d’initiatives rencontrées, une entreprise et une association : Recycla et ETV

Notre intervention s’est conclue par une question ouverte afin de susciter des réactions de l’auditoire :

La démarche de ces entrepreneurs (sociaux) dont les structures tendent vers l’autonomie financière peut elle être qualifiée d’innovation sociale ?

Heureux d’avoir participé à cette journée des associations, ces temps d’échange et de partage d’expériences nous ont permis de rencontrer des associations extrêmement intéressantes, découvrir leurs fonctionnements et leurs actions. Ce fut aussi l’occasion pour nous de présenter notre démarche et une partie de nos réflexions sur l’entrepreneuriat social à des professionnels du milieu associatif et aux administrateurs de la fondation.